Blogueur Photographe Voyageur et Trekkeur, je m'aventure et je partage. J'espère que vous aurez envie de vous étonner avec moi, commenter et me faire part de vos ressentis !

WWOOFING : Définition

WWOOFING: World-Wide Opportunities on Organic Farms

Opportunités de travail dans des fermes biologiques à travers le monde 

Le WWOOFING est une organisation mondiale créée en 1971 en Angleterre et qui met en relation un réseau de fermes biologiques mondial avec des volontaires, prêts à échanger leur force de travail contre le gîte et le couvert.

Le volontaire est appelé le « Wwoofer », la ferme « l’hôte ». L’état d’esprit est familial et le Wwoofer est accueilli comme quelqu’un faisant parti de la famille.

L’état d’esprit du Wwoofer peut se comparer à celui du motard : percevoir la sensation d’appartenir à « une famille ».

Pour en lire plus, voir le site Wwoofing France.

 

Wwoofing : comment ça marche ?

Déjà, par une cotisation annuelle symbolique (20 € pour le Woof France), les Wwoofers bénéficient d’un statut juridique (reconnaissance d’un statut) et fiscal (non-confusion avec du travail dissimulé).

A SAVOIR: pour bénéficier de ces statuts, dans chaque pays traversé il est nécessaire de s’acquitter d’une cotisation au Wwoof du pays. Le Wwoofing fonctionne aujourd’hui dans plus de 50 pays à travers le monde avec les mêmes principes.

En échange de l’investissement, 4 à 5 heures par jour sur 5 à 6 jours par semaine, le gîte et le couvert sont offerts. Outre l’hébergement et les repas, cet échange va plus loin. C’est en effet l’opportunité d’apprendre les principes de la culture biologique et parfois beaucoup plus, selon les pays et les spécialités locales.

Ensuite, l’accueil réservé au woofer est toujours exceptionnellement emprunt de respect, en raison de son investissement totalement libre, gratuit et désintéressé. La philosophie du woofing : échange et partage.

 Les valeurs morales du Wwoofing: la confiance, la tolérance et la générosité 

 

Paroles de Wwofer français

WwoofingLors de ces partages si riches en transmission de connaissances et pratiques diverses, l’essentiel reste l’extraordinaire, le fabuleux rapport humain entre les personnes que nous côtoyons, tant les accueillants que les autres woofers.

En France, le Wwoofer jouit d’un certain privilège, celui de se voir attribuer principalement des tâches nobles, comme rendre service aux champs, ou bien dans l’étable.

Parfois, nous sommes sollicités pour quelques travaux plus physiques, mais ceux-ci nous sont normalement épargnés et confiés à des « bénévoles », dont le statut diffère du woofer.

Ainsi, en sachant refuser toute proposition de « travail maquillé en Wwoofing », la sensation de rendre service nous remplit de bonheur. Que ce soit pour une ferme écologique, un chantier associatif, ou un lieu d’accueil-nature, les « occupations » proposées favorisent une ambiance tellement agréable, une envie de s’investir par choix délibéré, l’ambition de réaliser un objectif à la hauteur de l’accueil unique dont nous bénéficions.

Dans l’ensemble, les mentalités des accueillants vont de pair avec l’état d’esprit du Wwoofer : si les deux reconnaissent le service mutuel, alors chacun assume ses responsabilités ; rarement nous rencontrons des accueillants « exploiteurs ».

Ma plus belle expérience personnelle : dans un projet associatif, où se côtoyaient dans un même lieu accueillants, bénévoles et Wwoofers, j’ai vécu un esprit de solidarité hors du commun ! Une chaleur humaine incroyable générait une motivation humanitaire irrésistible !


Pour quasiment toutes mes autres expériences de Wwoofing, une relation privilégiée s’est installée avec les accueillants, à tel point qu’une amitié étonnante s’est installée à chaque fois ; imaginez combien parfois il est difficile d’en partir, tellement les sensations de se sentir bien, d’être apprécié, et de rendre réellement service nous occupent le cœur…

Combien de fois l’accueillant vient nous « déloger » de notre activité, pour ne pas nous être aperçus que les 4 ou 5 heures d’activités étaient atteintes depuis quelque temps déjà… De toute façon, ni les uns ni les autres ne comptent les heures, il en va de notre plaisir commun à partager des moments que chacun souhaiterait interminables !

Le Wwoofing, c'est le privilège de vivre un partage exceptionnel !

Rappel des grands principes du Wwoofing

  • Pour pratiquer le Wwoofing dans une ferme bio inscrite à l’organisation, il est nécessaire de s’inscrire dans le Wwoof du pays où vous souhaitez vous porter volontaire. La cotisation « symbolique » en France est de 20 euros.
  • Cette inscription vous donne accès à la liste de l’ensemble des fermes du pays d’inscription proposant cet échange.
  • 4 à 5h de travail par jour, 5 à 6 jours par semaine.
  • Le gîte et le couvert sont offerts.
  • Avant de choisir, ne pas hésiter à échanger avec son futur hôte, poser des questions sur les travaux demandés et vérifier qu’il respecte bien les grands principes précédents et l’état d’esprit du Wwoofing.

Les + pour le voyageur

  • Dormir chez l’habitant (voir un autre article à ce sujet), gratuitement.
  • Les échanges humains avec les hôtes et les autres volontaires.
  • Apprendre les principes de la culture bio.
  • Selon les pays, des spécialités locales peuvent vous donner l’opportunité d’expériences incroyables (Suivre des gauchos en Argentine par exemple )
  • Parfois, vous pouvez faire parti de projets associatifs superbes. En France, voir le Mouvement Colibris.
  • Vivre une expérience de nature originale chez l’habitant, partout dans le monde: un Wwoofer que je connais a passé un mois à planter du riz en Corée.

Laissez-vous tenter par l'expérience WWOOFING !

 

Colombie - Parc de Tayrona

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