Cette étape faisait parti de mon tour du monde: tout d’abord mettre le pied pour la toute première fois en Inde, pays mythique, pays mystique dans tous les esprits occidentaux; et puis me lancer dans un trek au Zanskar en Himalaya, chaîne de montagnes rêvée par tout randonneur un jour dans sa vie. Juste de retour de cette aventure fantastique dans les montagnes de l’Himalaya en inde, des images et des rencontres plein la tête, je reprends mon clavier pour tenter de vous transmettre cette expérience extraordinaire ! Vous trouverez ici mon retour d’expérience d’un trek au Zanskar de 3 semaines, accompagné avec guide, cuistots, « horseman » et chevaux et avec assez d’informations pour vous permettre de vous projeter et organiser cette belle aventure à votre tour !!
Sommaire
Trek au Zanskar en Himalaya : parcours, carnet de route, équipe et images
Si vous avez toujours rêvé de partir marcher sur les traces des plus grands aventuriers, qui ont mis pour la première fois devant nos yeux ébahis les photos de leurs expéditions dans l’Himalaya et si vous êtes un randonneur/trekkeur confirmé et averti, ce trek est fait pour vous !
Le parcours
Il est possible de faire le trek dans la Vallée du Zanskar dans 2 sens différents. La plus classique est un départ de LEH et arrivée à MANALI, nous choisirons de le faire dans le sens inverse.
Trajet de Delhi au départ du trek à Jispa, situé en Himachal Pradesh
- Train de Delhi à Chandigarh. 3h de train, 1ère classe (avec petit-déjeuner servi à bord) pour moins de 2000 RP. Très bonne expérience et très confortable; partant à 7h du matin, nous aurons même droit à la traditionnelle exposition de fessiers indiens venant faire leurs besoins naturels le long des rails du train (très connu apparemment) et une vue sur les quartiers plus pauvres de Delhi plutôt excentrés.
- Un chauffeur viendra nous chercher à Chandigarh et 2 jours de route (10h par jour) nous ferons traverser la région de l’Himachal Pradesh tout d’abord jusqu’à Manali et puis finalement Jispa, départ du trek et déjà situé à plus de 3000 m d’altitude. La route est vraiment une expérience à vivre tellement elle est intense et dangereuse. Camions, voitures, motos se croisent et se font face en permanence, klaxon toujours prêt à déterminer celui qui passe ou trépasse. Je passerai mon tout premier col à 4000m (le Rothang) lors de ce trajet incroyable ! N’ayez crainte, les chauffeurs indiens ont l’habitude et le nôtre fut hors-pair !
- 2 nuits d’Hôtel à Manali et près de Chikka (il est possible de trouver des nuits à partir de 300 RP) et une journée libre à Manali. Il est indispensable de se prévoir 2 à 3 journées sur place avant le trek pour s’adapter à l’altitude.
Description du trek de Jispa à Leh
19 jours de randonnée, environ 200 kms de marche, des cols entre 4000 et 5000 mètres d’altitude, de nombreux villages perchés, des rencontres, des monastères et des paysages ahurissants. Ici, la carte présente le trek tel que généralement parcouru, c’est à dire avec un avion de Delhi à Leh et un départ de Leh. Nous le ferons dans le sens inverse: nous rendrons tout d’abord à Manali, puis partirons de Jispa (à coté de Chikka). De faire le trek dans ce sens nous permettra d’être quasiment seuls tout le trek, la plupart des groupes le faisant dans l’autre sens. Notre guide nous disait qu’il était plus difficile dans ce sens-là mais franchement, vu du sol il était compliqué de s’en rendre compte. Après quelques modifications de parcours pour s’adapter à notre niveau, à l’environnement et au temps, voici le détail du parcours complet. Chaque lieu mise à part ceux de départ et d’arrivée est aussi un lieu de bivouac où un ou des campings sont disponibles. Chikka – Dartse Sumdo – Kargyak – Kuru – Purne – Phuktal – Purne – Reru (en 2j) – Drag Kar (près de Pipcha) – Pipiting (via Padum) – Pishu (avant Pensi La) – Hanumil – Zenghan – Lalang – Skumpata (via Lingshed) – Sengge La (Base Camp) – Machu (via Photogsar) – Sumdo – Wanla – Lamayuru – Leh Voir les cartes plus détaillées ci-dessous.
Vallée du Zanskar: mes portions préférées du trek
Dartse Sumdo à Reru (jour 3 à 7)
Nous sortons rapidement de la route pour enfin emprunter nos premiers chemins de montagnes et affronter notre premier col à 5000m. Bien que ces premières journées soient un peu difficiles avec un temps pluvieux et surtout très froid (pas facile pour moi après 2 mois entre 30 et 40°C), ce sont des paysages incroyables qui vont s’ouvrir devant nous ! Paysage plutôt minéral tout d’abord avec de moins en moins de végétation, de la roche ocre et tuile noire, le passage du col de Chingola (5095m) se fera sous la neige ! Premiers drapeaux à prières et premières vraies sensations de manque d’oxygène avec une montée surtout difficile sur l’arrivée au col. Ensuite ce sera une descente de près de 900 mètres tout d’abord dans des paysages quasi lunaires avec des glaciers immenses nous encerclant pour arriver finalement dans une vallée démesurée et multicolore avec le temps qui se dégageait. Premiers yaks à paitre sur les flancs de la montagne, sommets à plus de 6000 mètres tout autour de nous et nous débouchons sur une vallée extraordinaire de beauté et d’immensité ! Kargyag sera notre stop et la nuit sera fraîche. Peu dormi et un mal de tête… Je ne me suis pas encore fait à l’altitude… Heureusement, nos hôtes et guides sont à nos petits soins et savent comment se réchauffer. Ce soir-là, c’est le rhum indien qui nous aidera à passer la nuit. De plus, Phuntsog, notre cuistot 5 nous préparera, comme tout au long du trek, un repas délicieux. Que du bonheur ! Le temps change. Nous avions passé le col le plus haut de ce début de trek et maintenant nous allions redescendre. Les 2 jours suivants, vers Kuru tout d’abord et Purne ensuite, me laisserons des images magnifiques et inoubliables en tête et quasiment toujours réchauffés d’éclaircies colorant notre route ! Ce fut 2 jours de descente (montées et descentes évidemment) dans un cadre juste magique ! Premières marmottes, troupeaux de yaks, premier mouflon, thé en compagnie de fermières venues traire leurs animaux, visites de villages perchés et rencontres des habitants dans cette vallée surdimensionnée, passant de rochers sombres tombés du ciel à des pâturages dont les couleurs « herbes et edelweiss » contrastent complètement avec les sommets enneigés des montagnes et pics surgissant littéralement du sol empierré… Un délice pour les yeux et les pieds qui finissent par avancer tout seuls devant tant de beauté ! Nous traverserons de nombreux villages, y verrons nos premiers Mani, Stupa, Shortens et autres monuments bouddhistes (Voir mon article sur les monastères du Zanskar), savourerons notre çay (thé au lait indien) le temps de pauses bien méritées et passerons de vallées à rivière, puis aux champs cultivés pour finalement arriver à Purne, premier camping où nous rencontrerons d’autres étrangers, des Tchèques venus porter main forte à une école locale, aussi passionnés d’alpinisme. Cliquer pour voir un diaporama des photos
Le moment était venu d’aller visiter notre premier monastère: Phuktal. C’est une petite journée de marche d’un peu plus de 4 heures dans un canyon aux tons rouges, cheminée de fée et rivière bleue turquoise qui nous mena au Monastère de Phuktal, l’un des plus grands et renommés de la région du Zanskar. Et pour cause ! J’en parlerai un peu plus dans un autre article mais ne résiste pas à vous montrer les premiers clichés de ce chef-d’œuvre accroché littéralement à la montagne à quasiment 4000 mètres d’altitude. Les jours suivants jusqu’à Reru seront vertigineux ! Accrochés à flanc de montagne, nous suivrons la rivière dans des paysages déchirés, traverserons des oasis de verdure, surplomberons des paysages de cultures et de sommets toujours plus hauts, les couleurs changeant à chaque virage sur un nouveau flanc de falaise ! Nous serons aussi surpris et émerveillés par un troupeau de mouflons, galopant sur les pentes raides pour passer à quelques mètres de nous, la rivière ayant attiré leur soif, et puis un autre, et puis un autre ! Superbe ! Reru, son lac d’altitude et la petite bière du soir nous accueilleront très bien et la traversée de ces montagnes et de ces vallées auront été un régal ! Pour vous donner une idée, chaque jour ce seront des marches de 4 à 6 heures, donc tout à fait accessibles aux randonneurs aguerris aux montagnes françaises. Je passerai les 2 jours suivants pour vous amener à la seconde partie de notre trek, là où tout (re)commence, quand nous entamerons finalement la remontée fantastique avant de redescendre dans une autre vallée et la fin de notre séjour.
Pipiting à Machu (jour 10 à 17)
La traversée de Padum, capitale du Zanskar avec ses quelques milliers d’habitants nous laissera sans voix. Nous y retrouvons l’activité d’un grand village, les voitures, la chaleur la pollution et c‘est à Pipiting que nous retrouverons le bonheur ! Visiter ce petit village traditionnel, où amas de bouses de yaks sur les toits pour préparer l’hiver, couleurs des monuments locaux et monastère donnant sur une plaine immense nous redonnerons le sourire . Cette petite journée de marche se finira à camper dans cette même plaine, au bord d’une rivière (comme chaque soir) et entourés de montagnes majestueuses. Un peu de repos avant de commencer les grosses journées le lendemain. Et oui, après ce retour à la plaine (située tout de même toujours à plus de 3000 mètres d’altitude), notre programme l’annonce bien: cette seconde partie est la plus difficile ! En effet, nous remonterons d’un peu de plus de 3000 mètres pour aller flirter avec les 5000 mètres, jusqu’à la fin du séjour et la descente vers la ville de Leh. Nous commencerons par arpenter le pan incliné de Karsha, monastère accroché à la montagne de Pipiting et plus grand monastère du Zanskar pour rejoindre Pishu dans une vallée ocre et jaune, ressemblant de près à ce qu’on peut appeler un désert de pierres, sous un soleil de plomb. La lumière est bonne et la vallée une nouvelle fois impressionnante, mais mes pieds, même s’ils avanceront, l’un après l’autre, auront bien souffert cette journée-là ! De gros lézards, par dizaines, et les paysages toujours incroyables nous aideront à passer le temps et aller nous reposer à Pishu. Pishu à Hanumil, nous suivons toujours la rivière et jouons au jeu du yoyo, montée et descente se succèdent dans des paysages toujours désertiques. Et puis, c’est parti ! La suite du trek nous mènera sur les hauteurs et le passage de pas moins de 8 cols entre 4000 et 5000m, quasiment 2 cols par jour et jusqu’à 7 heures ou plus de marche ! On nous l’avait promis, nous n’avons pas été déçus ! Nous passerons les cols de Parpi La (3900m), celui au dessus de Zingshan (4780m), Hanuma La (4710m), Chapskang La (4200m), Murgum La (4370m), Kiupa La (4450m), le célèbre et sacré Sengge La (4960m) pour finir par Bumiktse La (4390m) !!! Bien sûr, pour monter et bien il faut aussi descendre , ce sont donc dans des paysages incroyables que nous marcherons: montagnes à plaines en passant par des canyons, des vallées, des villages, déserts de pierres à pâturages, forêts de buissons et petits arbustes, vue majestueuse sur les sommets et la campagne du Zanskar, et bientôt du Ladakh. Nous serons aussi invités pour boire le Chang (vin d’orge), le çay et même du yaourt local à flanc de montagne, où les habitants faisaient leurs dernières récoltes avant l’hiver et passerons des soirées inoubliables avec l’équipe, toujours à fond et le sourire collé aux lèvres. Nous y verrons une multitude de marmottes, d’autres mouflons, y entendrons des histoires d’ours et de loups pour nous laisser émerveillés à la fin d’une belle journée par le vol de 2 aigles à tête blanche venu nous souhaiter une bonne soirée. Magnifique ! La dernière randonnée jusqu’à Machu sera notre dernière petite aventure avant de repasser sur la route pour terminer notre route. Le choix nous était donné: soit reprendre le col de Sirsir La (4805m), un Mont Blanc, soit tenter la traversée d’un canyon qui n’était plus emprunté, mais sur lequel les gens du coin était positif, nous y arriverions mais ce serait plus difficile pour les chevaux. Le « Horseman » avait vérifié, ça irait. Nous nous engageâmes donc dans ce bout d’inconnu (pas pour le guide bien entendu) et furent choqués et émerveillés, une journée intense ! Le sentier, dans le lit d’une rivière dorénavant plus petite, n’était plus vraiment. C’est donc notre équipe, avec tout l’entrain habituel, qui la retapa au fur et à mesure, pour faciliter notre passage et surtout celui des chevaux. Au final, même si un accident (sans gravité heureusement) me laissera le cœur serré, c’est une incroyable journée que nous vivrons dans un cadre déserté, redevenu sauvage et où nous nous frayerons un passage dans ce canyon entouré de falaises de pierres (tuile) multicolores ! Ci-dessous 3 vidéos prises lors de la traversée de ce canyon en hommage au travail fantastique réalisé par les chevaux qui nous accompagnèrent pendant tout le trek. Les derniers jours nous mèneront à Wanla et puis nous finirons en transport pour aller visiter le monastère de Lamayuru et passer 2 jours de repos bien mérités dans la capitale du Ladakh: Leh. Pour cette seconde partie, vous l’aurez compris, ce sont donc de longues journées de marche et des efforts physiques importants (j’en ai perdu mes kilos en trop), de 6h à plus de 7h de marche. Selon moi, cette seconde partie s’adresse donc plutôt à des randonneurs confirmés et endurants. La totalité de ce trek, si l’on prend en considération la vie en bivouac et les humeurs de la nature, s’adresse donc plutôt aussi à un public de randonneurs avertis et préparés. Heureusement que les Balkans m’avaient fait marcher !!!
Trek au Zanskar en Himalaya : pourquoi il faut se dépêcher d’aller faire ce trek.
Tout d’abord, il est à savoir que certaines régions rurales les plus reculées d’Inde tels que le Zanskar sont en train de changer rapidement. Auparavant seuls des chemins liaient les villages des montagnes entre eux et aux villes avoisinantes ; aujourd’hui de multiples routes sont construites et continuent d’être bâties, un peu partout et beaucoup de villages du Zanskar bénéficient dorénavant de routes plus accessibles, permettant aux habitants d’avoir accès à des soins et à l’arrivée de produits de nécessité plus rapidement qu’à pied ou à dos de mulet (ce qui est plutôt bien pour eux). Voir mon article sur la population et les villages du Zanskar. Ceci étant dit, le trek de la Vallée du Zanskar change très vite lui aussi et certains chemins utilisés auparavant sont aujourd’hui inaccessibles ou l’utilisation de la route (même si très peu sont goudronnées à ce jour) apparaît comme une évidence au regard des difficultés de faire autrement. Sur l’ensemble des 19 jours, nous emprunterons ces « routes » sur 4 à 5 journées environ. Même si le paysage et ce trek reste incroyable, ce ne sera évidemment pas pareil qu’une marche sur des sentiers loin de la civilisation et des voitures. Notre guide nous confiait que dans les 2 à 3 ans, il faudrait revoir certaines portions de ce trek, voire les arrêter.
L’équipe du trek
Trek au Zanskar en Himalaya: la faune et la flore
Quand mon ami trekkeur m’a présenté ce trek, la description sur ce que nous allions y trouver se résumait par « minéral », laissant peu d’espoir sur ce nous allions pouvoir y trouver en terme de faune et de flore. Et bien la Vallée du Zanskar renferme des trésors et de multiples surprises, à chaque coin de falaise et à chaque nouvelle vallée. C’est donc avec grand plaisir que je partage ces quelques clichés avec vous. Cliquer pour voir un diaporama des photos
Comment organiser son trek au Zanskar en Himalaya ?
Tout d’abord, si je reviens sur la Vallée du Zanskar, je dirais qu’un trek aussi long (3 semaines) en vaut vraiment la peine car il vous permettra de vivre vraiment une expérience de montagne intense, avoir le temps de côtoyer et mieux connaître votre équipe d’accompagnateurs et de bien ressentir la vie des habitants de cette région. Si vous préférez toutefois vivre le meilleur, sachez que les agences et guides locaux sont très flexibles et savent s’adapter en fonction de votre demande. Il est donc tout à fait possible de ne faire que des portions de ce trek.
Passer par une agence locale
La solution que nous avons choisie est de passer par une agence que nous connaissions et qui a fait du très bon boulot. L’avantage principale de cette agence est qu’elle était franco-népalaise et située non loin, à Katmandou. Les tarifs qu’elle proposait étaient dégressifs en fonction du nombre de participants et l’organisation très sérieuse. Pour avoir comparé avec des « grands » organisateurs de voyages, le prix proposé était très intéressant (quasiment 1000 € en dessous et avec des groupes moins chargés).
Cependant quand on se rend à Manali ou à Leh, on se rendre compte du très grand nombre d’agences locales et il semble alors tout à fait logique de constater que les tarifs, si le trek est pris en charge par une telle agence directement, est plus avantageux. Je vous conseille tout de même de bien vérifier le sérieux de l’agence que vous contactez car les moyens mis en œuvre (nombre d’accompagnants, matériel etc.) ou leur expérience sur le terrain peut varier drastiquement, ainsi que leur flexibilité devant les imprévus du trek. Mieux vaut s’adresser à des agences expérimentées, en consulter plusieurs si nécessaire.
Par ailleurs, si vous avez besoin d’aide pour l’organisation de votre voyage, et que vous souhaitez un voyage ultra-personnalisé et authentique en Inde, Prenez contact avec Ravi, conseiller local de TraceDirecte, qui vous fera découvrir, hors des préjugés, les secrets de l’Inde et des sites incontournables en vous facilitant les rencontres riches en émotion.
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L’organiser seul
Lors de notre trek, nous avons aussi rencontré d’autres randonneurs qui s’étaient organisés seuls, sur la totalité du trek au Zanskar ou sur de plus petites parties. En effet, c’est tout à fait possible: des cartes des chemins de randonnées sont disponibles à l’achat et les habitants que vous rencontrerez seront bien avertis des chemins qu’ils pratiquent eux-mêmes dans la vie de tous les jours. Si vous savez manipuler une carte de montagne et une boussole, il est possible de trouver les emplacements pour dormir en tente facilement et si le lyophilisé commence à vous ennuyer, il vous sera parfois possible de trouver d’autres mets chez l’habitant ou le camping. Il est possible aussi de n’engager qu’une partie de l’équipe, le muletier uniquement par exemple. Personnellement, à part si vous en avez l’habitude, le savoir et l’envie, je m’en tiendrais à la première solution pour un tel trek de 3 semaines car l’équipe qui nous accompagna fut vraiment de belles rencontres, un réel soutien lors des moments difficiles et une expérience culinaire et de vie hors du commun ! Si vous voulez en savoir plus sur le Zanskar, je vous propose de consulter mes autres articles sur les rencontres que nous avons faites et particulièrement la vie des habitants au Zanskar ainsi que celui sur ses monastères et coutumes bouddhistes.
Bonjour Benoît,
Je serai intéressée de rester dans l’un des monastères que tu as cités pour quelques semaines.
J’ai plus d’affinités avec le Népal que l’inde. Tu disais que tu as organisé ce trek au départ du Népal ? Comme c’est en Inde, ça se passe comment pour le côté immigration ?
Merci, je te souhaite pleins de beaux voyages à découvrir pour toi.
Bonjour Chami,
En fait, j’ai organisé ce voyage avec une agence népalaise… De France. Du coup, je suis directement arrivé en Inde en avion. Je ne connais pas encore le Népal. Un rêve qui deviendra réalité sans doute un jour.
Bonjour et merci pour ces infos
Tu cites Trace direct car tu es grenoblois ? L’occasion de boire un verre !
As tu déjà voyagé avec Trace direct ?
Merci pour l’info sur l’Agence népalaise
Marc
bien cordialement
Je cite Tracedirect car c’est une agence avec laquelle je travaille et qui promeut des valeurs que je partage. Malheureusement, je n’ai pas eu encore la chance de voyager avec eux. Avec plaisir pour les infos.
Benoit
Bonjour
Est il possible de connaître le nom de l’agence avec qui tu es parti ? Trace Direct ou une autre ?
Merci encore pour ce superbe voyage
Bien cordialement
Superbe et envoutant
A Faire Marc
Journaliste
Grenoble
Bonjour Marc,
Envoutant est un mot tout à fait adapté à cette aventure incroyable ! J’étais parti avec une agence népalaise du nom de Parfum d’aventures mais je ne sais pas si elle existe toujours (tu as les références dans l’article). Autrement, je pense que Tracedirect pourra t’aider et ils sont sur Grenoble 😉
Bonjour,
Je vais au Ladakh et au Zanzkar cet été et je me demande quel est le moyen le plus simple pour circuler. Les bus sont-ils suffisamment fréquents et ne sont-ils pas trop lents ? Je préférerais utiliser des « shared taxis », j’en ai trouvé pour le Ladakh sur le site de leh ladakh taxi booking. Mais rien pour le Zanskar. Auriez-vous des bon plans ?
Perso, j’ai pris un train à New Delhi jusqu’à Chandigarh, puis un chauffeur jusqu’au départ de la randonnée à Jispa. Il est aussi possible de prendre l’avion jusqu’à Leh. Je pense que le meilleur plan est de s’adresser à des agences locales à Leh pour négocier un transport et les hébergements éventuels. Je ne connais pas ce site malheureusement.
Bonjour Benoît,
Quel article extraordinaire ! J’espère pouvoir me rendre dans cette région l’année prochaine pour y faire un trek. Le Zanskar m’attire beaucoup mais je n’ai pas encore trouvé de groupe auquel je pourrais me joindre. J’ai trouvé d’autres options de treks au Ladakh sur ce site, connais-tu ces treks ?
Le trek de la vallée de la Nubra me tente bien, je pense avoir les capacités physiques 🙂
Que conseillerais-tu ?
Sinon, connais-tu des agences qui proposent des départs en groupe pour le Zanskar ?
Merci !
Merci pour ton enthousiasme !
A voir le site de Ju-Leh et les avis sur internet, cette agence a l’air sérieuse et ce qu’ils proposent me motiverait bien aussi 😉
A première vue, les heures de marche me semblent un peu « gonflées » (mais ils précisent bien « en prenant en compte les pauses déjeuner + photos et selon le rythme du groupe »). Le nombre de personnes est limité à 10, ce qui est vraiment un maximum me concernant.
Concernant le trek que tu regardes, il m’a l’air très sympa avec une alternance de marche et 2-3 visites aussi. Mise à part le 2nd jour, le rythme a l’air progressif et c’est plutôt bien pour la marche dans l’Himalaya (sauf si tu es une chevronnée évidemment). En revanche, ils ne le précisent pas (ou je ne l’ai pas lu) mais je te conseille d’arriver sur Leh 3-4 jours à l’avance pour t’habituer à l’altitude ; sinon arriver de France et enchaîner sur ce type de trek où on monte très vite au dessus de 4000m peut être risqué lorsqu’on est pas habitué à l’altitude.
Pour le Zanskar, cette agence propose exactement le même parcours que celui que j’ai fait 😉 ; autrement, tu as le lien d’une autre agence de Leh dans mon article (Adventure North) que je ne peux faire que conseiller.
Bon(s) trek(s) à toi !
Merci pour les infos!
Même 5 ans après, c’est Encore utile.
On s’apprête à le faire en souple et autonome, d’ici à cet été.
Pour nous suivre:
Facebook : le pouce vers le soleil
Instagram : hitchtothesun
Salut Benoît,
Tout d’abord un grand bravo pour ton blog qui est passionnant.
Mon copain et moi préparons un voyage au Ladakh pour l’été prochain et on est bien tenté par un trek au Zanskar. On n’aura pas le temps de faire un trek aussi long que celui que tu as fait, on cherche un itinéraire sur dizaine de jours de marche.
Selon toi, quelle est la partie la plus intéressante : celle entre Chikka et Padum ou celle entre Padum et Lamayuru ?
As-tu des infos sur l’avancée de la construction de la route ? Est-ce que cela peut être un problème ?
On a aussi trouvé un itinéraire qui va de Padum à Rangdum, et qui semble eviter toute route en construction:
http://www.ju-lehadventure.com/trekking_zanskar_rangdum_padum.html
Connais-tu cet itinéraire ? Peut-il être aussi intéressant que celui que tu as fait ?
Merci d’avance pour tes conseils
a+
Cécile
Bonjour Cécile,
Pour ma part, j’ai trouvé le trek entre Chikka et Padum moins dur physiquement que de Padum à Layamuru où tu peux passer 2 cols ou plus par jour. Après que ce soit l’un ou l’autre, les paysages sont grandioses et vous traverserez à un moment ou à un autre des portions qui seront proches ou carrément sur la route (ou une pseudo route pas très intéressante pour marcher). Prendre la 2nde, c’est plus de monastères mais pas le plus spectaculaire (Phuktal). Si je devais en choisir un plutôt qu’un autre, je choisirais peut-être le 1er ou alors je le ferais à pile ou face 🙂
Sur le Padum Rangdum du lien que tu joins, j’ai fait la portion entre Padum et Lingshed, tu as dû voir quelques photos et vidéos qui j’espère te donnent une bonne idée de ce qui vous attend… Que du bonheur !
Mais quelle aventure Benoit! Je rêve vraiment d’aller visiter cette région de l’Inde. Je suis supposée d’y aller dans mon voyage prévu d’une année en 2017 ou 2018. J’espère que ca ne changement pas trop d’ici là.
Oui cette expérience fut juste incroyable !! Je t’en souhaite une au moins aussi bonne que la mienne 🙂 !
Chouette article Benoit, sympa d’être passé chez moi pour me faire découvrir ta traversée. Magnifiques photos, splendide aventure !
Merci Piotr ! Oui une aventure et un trek exceptionnel !! Vraiment une partie de l’Inde majestueuse 🙂 !
Superbe … C’est magnifique, bravo
Oui, ce fut une superbe aventure humaine et sportive 🙂 ! Et avec du matériel de chez vous M. Quechua 😉 ! Je compte bien faire un retour sur les produits que j’ai utilisé d’ailleurs.
Bonjour, j’aime beaucoup ce que vous faite à très bientôt
Pascal
Merci Pascal ! Ca fait plaisir 🙂