Blogueur Photographe Voyageur et Trekkeur, je m'aventure et je partage. J'espère que vous aurez envie de vous étonner avec moi, commenter et me faire part de vos ressentis !

Comme je l’annonçais dans mon article où je parlais des mes aventures lors de mon trek au Zanskar en Himalaya, ça me tenait à cœur de vous présenter la vie de cette région au travers des rencontres et des discussions que nous avons pu avoir avec les villageois sur la route. Pour ce qui est des visites dans les monastères bouddhistes de la Vallée du Zanskar, ce sera pour un prochain article !

Les rencontres ont été nombreuses, les échanges avec notre guide (en particulier) et les habitants de la région passionnantes !

Dans ce petit bout d’aventure humaine, vous trouverez des histoires entendues et vécues et des photos de nos rencontres avec les enfants et les habitants.

Villages et population Zanskari en Himalaya

Villages de la Vallée du Zanskar

Pendant notre trek danVillages et population Zanskari en Himalayas la vallée du Zanskar, nous avons parcouru de nombreux villages, rencontré une multitude d’habitants et d’enfants et même si évidemment la conversation n’était pas très facile, notre ladakhi n’étant pas très au point, Konchok notre guide faisait la traduction pour nous et nous transmettais les histoires et paroles des habitants que nous croisions.

Ce qui surprend  vraiment tout au long de cette découverte du Zanskar, c’est la localisation des villages, leur isolement. Parfois ce sont des heures de marche qui sont nécessaires pour atteindre un village et parfois nous randonnerons ensuite des heures durant pour croiser la prochaine âme qui vive ! Certains villages sont perchés bien au delà de ce que nous aurions pu imaginer.

Quelles sont les questions que se posent les habitants du Zanskar ?

Premièrement, il est assez clair (devrais-je même en parler ?) que ces villageois, où qu’ils soient, ont très peu ou pas de connaissances sur la vie que nous menons, les « touristes ». Pour eux, nous sommes même un peu fous de venir nous crever la peau à marcher pendant de longs kilomètres sur les sentiers qu’eux empruntent pour leur vie de tous les jours, avec toutes les difficultés que cela leur pose.

Il y a donc très peu de questions. Nous sommes de passage et ils en voient toute l’année.

En revanche, quand on leur parle de leur vie ou quand notre guide commence à échanger avec eux, les mêmes questions et les mêmes tracas reviennent: est-ce que la récolte des autres villages avancent bien ? Est-ce que la saison des cultures s’est bien passée ? Quelles sont les histoires de nos voisins ? Et la question qui est revenue la plus souvent: où en est la route ? Quand pouvez-vous espérer être « connectés » au reste du monde !?

Sur ces dernières questions en effet, et j’avais commencé à en parler dans mon article sur le trek, être relié à une route est leur première préoccupation. Les « touristes » se diront: « Tout va changer et pas forcément en mieux. Ils vont certainement voir débarquer des bus, se moderniser, perdre un peu ce qui fait leur charme aujourd’hui… » Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces villageois sont séparés de tout et ont souvent peu ou pas accès à ce qui est pour nous élémentaire et auquel nous ne pensons même plus: les soins, l’éducation, des produits de première nécessité quand ils en ont besoin etc. Le tourisme « trekkeur » ne viendra plus, soit, le médecin lui, pourra conduire jusqu’à nous !

Aider, quoi apporter aux habitants du Zanskar ?Villages et population Zanskari en Himalaya

Nous nous y avons beaucoup réfléchi. Bien sûr il n’était pas question de trimballer des centaines de kilos de matériel… Donc quoi apporter à ces habitants du Zanskar qui n’ont pas grand chose ?

Mon co-trekkeur et moi avons finalement décidé d’essayer de faire plaisir aux enfants en amenant quelque chose utile: des cahiers et des crayons. Tout au long du trek, chaque village, dès que nous approchions un enfant, nous l’attirions pour lui donner notre petit cadeau. Les sourires ont été nombreux et ce petit quelque chose a fait plaisir, c’était l’objectif .

Cependant, notre guide a tenté de nous faire passer un message: il a bien compris notre démarche et il savait bien que cela venait du cœur, cependant pour lui, il est assez malsain d’habituer les habitants et les enfants à recevoir quelque chose qu’ils n’ont pas demandé… Il s’explique:

« Les villageois et leurs enfants voient passer de nombreux touristes et souvent ils donnent quelque chose: des bonbons, des cahiers etc. Malheureusement maintenant, dès qu’ils voient un touriste ils sont en attente de quelque chose et la relation ou le contact est biaisé. Ce n’est ni à l’avantage du villageois qui recevra quelque chose qui sera loin de changer sa vie, ni à celui des touristes qui finalement perdent une relation d’humain à humain avec eux ».

A bon entendeur ! Il est vrai que nous avons donné différemment tout au long du voyage en partageant notre pique-nique par exemple, ou en restant discuter avec eux tout simplement, peut-être devons-nous revoir notre positionnement de « western people qui veulent sauver le monde » ?

Que peut-on attendre de la rencontre avec les habitants du Zanskar ?

Beaucoup de générosité.

Je pourrais m’arrêter là… Mais je vais vous en dire un peu plus .

Lors de nos rencontres, ce qui surprend toujours dans ces cadres de vie très durs, ce sont les sourires. Chaque rencontre était un véritable sourire de bienvenu. Dès qu’ils le pouvaient, les habitants que nous avons rencontrés ont toujours partagé quelque chose avec nous: du Chang (le vin d’orge local), Stampa (farine d’orge à mastiquer), yaourt local ou çay (thé épicé indien au lait).

Chang & Stampa: dans leur vin ou leur fond de verre, les Zanslari mélangent de la farine d’orge avec le vin (orge macérée dans l’eau) jusqu’à en former une petite boule qu’ils mangent tranquillement. Cela constituera généralement le seul aliment du déjeuner, très énergétique, c’est ce qui leur permet de tenir lors des travaux aux champs. Ils travaillent souvent de l’aube au coucher.

Et puis bien sûr, comme je vous l’expliquer plus haut, ils étaient ravis d’avoir des nouvelles de la région, les discussions pouvaient donc être longues !

Villages et population Zanskari en Himalaya

Alerte aux ours !! Le réel des habitants: histoire courte

Lors d’un trek, comme souvent, nous nous arrêtons pour le çay dans un « camping » ou une petite échoppe posée au milieu de nulle part et dans laquelle vous pouvez vous réapprovisionner des basiques ou simplement boire un thé et discuter avec le tenancier.

Ce jour-là c’est un camping. Nous venons de franchir un col à plus de 4000m, il doit donc être posé aux alentours de 3500m, dans une petite vallée entourée de montagnes impressionnante et d’un canyon qui remonte plus loin sur un autre col que nous attaquerons ensuite. Notre petit monsieur a la parlotte ! Il n’en tarit pas de blabla et autres explications auxquelles nous ne comprenons pas grand chose évidemment. Konchok, Phuntsog le cuistot et Skarma son assistant nous ont rejoint et font des « hoooo!!! » « haaa!!! », bref nous posons la question sur ce qui s’est passé.

Villages et population Zanskari en Himalaya

Un peu partout dans la vallée, des « campings » où un Zanskari, dans une demeure (fait comme il a pu la plupart du temps) assez rudimentaire, sert le thé, d’autres éléments de première nécessité (le rhum) et propose souvent le gîte.

Quelque temps auparavant, il raconte que 2 ours sont descendus dans sa vallée (isolée, 1 maison/camping) et ont tout simplement attaqué ses bêtes. Plusieurs équidés ont été terrassés, il en était tout secoué ! Et pour cause, vivre dans la montagne, à ces altitudes là est vraiment une vie extrêmement difficile et les attaques d’ours ou de loup sont régulières. Vous ai-je dit que nous avons entendu le loup hurler !?

Nous verrons les carcasses des pauvres mules et chevaux mangés par la bête un peu plus loin…

Cliquez sur une photo pour lancer le diaporama. (Et n’oubliez pas de lire les commentaires avec les photos, vous y trouverez d’autres petits compléments d’information).

Voilà, des humains adorables dans un endroit de nature magnifique mais brutal. La prochaine fois, c’est promis, nous parlons Ladakhi !!!

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