Découvrir un nouveau lieu de randonnée tout proche de la France, être encadré par des professionnels de l’observation de la faune et de la photographie animalière, n’avoir qu’à se laisser guider, avoir les repères éthiques pour s’approcher d’animaux sauvages et avoir la chance de les prendre en photo : le rêve !
Sommaire
3 jours de photos animalières dans le Parc Gran Paradiso en Italie
Le Grand Paradis porte bien son nom
Le Parc National du Grand Paradis est situé dans la Vallée d’Aoste en Italie, à 1h de Chamonix et à 2h de Genève (en passant par le tunnel du Mont Blanc). 500 kms de sentiers répartis sur 5 vallées sont à parcourir dans des paysages alpins de rêve.
Ce parc est très réputé pour sa faune locale très riche : bouquetin, chamois, marmotte, aigle royal, gypaète barbu, lagopède, renard, tétras lyre sont observables plus ou moins facilement tout au long de l’année.
Pour ma part, j’étais super content de découvrir un nouveau terrain de jeu et vu la beauté de ce parc, je compte bien y revenir pour y randonner sur plusieurs jours ! Voyez plutôt les photos !
Pour info, nous sommes restés les 3 nuits au Rifugio Vittorio Sella et avons ensuite marché autour à la recherche de la faune locale.
Infos pratiques
Pour se rendre au Parc National du Grand Paradis :
Voiture
– 1h de Chamonix et 2h de Genève en voiture et en passant par le tunnel du Mont Blanc (51,60€ aller-retour valide pendant 7 jours).
– L’entrée du parc est située sur la commune de Cogne. A l’arrivée dans la ville, des panneaux indiquent la direction pour le parking du parc.
Infos pratiques :
– Un grand parking (payant) est disponible en arrivant sur le site. Hors-saison, passez le pont et garez vous gratuitement juste après sur la gauche.
Train + bus
– Tout d’abord prendre un train pour Turin. Changer de train pour vous rendre à Aoste. Vous pourrez ensuite prendre un bus pour vous rendre à Cogne et l’entrée du parc.
Mon expérience de voyage photo avec Salva Fauna
L’organisation du voyage photo
Jonathan m’a contacté en 2019 et nous étions censés partir au mois de mai 2020. Dû à la période complexe (COVID), nous sommes finalement partis au mois de septembre. Pendant tout ce temps, une communication régulière a été maintenue pour nous tenir au courant des changements et des avancées. Dès lors que le déconfinement a été prononcé, j’ai reçu régulièrement des informations par mail, puis tout le détail du voyage environ 2 semaines avant de partir.
Tout au long de l’année Salva Fauna, agence de voyage photo animalière, organise des sorties et voyages photo partout dans le monde. Celui auquel j’ai participé se déroule dans le Parc National du Gran Paradiso en Italie sur 3 jours. Il y a généralement 2 sorties par an dans ce parc.
Ce qui est compris dans le tarif :
– 3 nuits dans le Rifugio Vittorio Sella en pension complète
– Groupe de 6 personnes maximum
– Jusqu’à 2 guides dont à minima un guide photographe animalier
Le déplacement jusqu’au parking à Cogne n’est pas compris, ni organisé. A partir de l’arrivée au parking, tout est pris en main par les guides Salva Fauna.
Le prix public : 590 CHF, soit environ 550€
A l’arrivée au parking de Cogne, nous sommes rapidement pris en charge par Lucas et Emilien qui nous expliquent comment va se dérouler la journée. Nous avons une montée de 3h-4h et 900 mètres de dénivelé pour rejoindre le refuge, puis nous pourrons nous installer, laisser les affaires dont nous n’avons pas besoin et commencer l’exploration.
Un délicieux pique-nique est ramené par nos 2 guides et c’est avec un temps de rêve et devant une magnifique vue de la vallée que nous déjeunons.
Pendant la montée, nous avons eu la chance d’apercevoir 2 aigles royaux, malheureusement un peu haut pour la photo. En tout cas, c’est impressionnant ! Et dès notre arrivée (après une petite bière quand même), nous avons pu commencer nos premières observations avant l’heure du dîner : premières marmottes et un chamois sur les hauteurs : Magique !
Les 2 jours suivants sont passés bien trop vite. Chaque soir, Lucas et Emilien nous briefaient sur l’horaire et ce que nous allions faire pendant la journée suivante. Même sous la pluie, nous avons passé la plus grande partie de notre temps dehors, sur la trace des animaux sauvages. Et grâce aux très bonnes connaissances de nos guides et à la complicité du gardien du refuge, nous n’avons pas eu à marcher beaucoup pour approcher les stars du parc.
Je dirais que même dans ce milieu alpin où nous sommes tout de même grimpés à 3000 mètres d’altitude, le rythme adapté à tous et les distances réduites pour trouver la faune du parc font que ce voyage photo est adapté à tous.
Nos guides Salva Fauna
Luca est français originaire du Vercors. Cela fait 2 ans qu’il guide avec Salva Fauna. Depuis l’âge de 4 ans, il est passionné de nature et particulièrement des cerfs qu’il a dessiné sous toutes leurs coutures depuis tout petit. Il est venu à la photographie en consultant le livre d’un photographe qui habitait tout proche de chez ses parents et avec qui il a commencé à faire de la photo animalière dès l’âge de 12 ans.
Emilien est français originaire du Doubs en Franche-Comté. Cela fait 2 ans qu’il guide avec Salva Fauna. Il est passionné par les animaux depuis tout jeune. A l’âge de 15 ans, on lui a offert un livre d’ornithologie et alors il n’a plus décroché de cette passion pour les oiseaux. Un an plus tard, il était inscrit à la LPO.
Le logement et la restauration
Le Rifugio Vittorio Sella est un refuge de haute montagne. La décoration y est plutôt spartiate, il n’y a que 2 douches et les chambres sont des dortoirs de 2, 4 et 6 personnes. Ceci dit, il est globalement assez confortable et c’est le point de départ idéal pour aller à la rencontre de la faune sauvage locale.
A noter que Salva Fauna offre la possibilité de réserver sa chambre individuelle et pendant cette période un peu particulière, l’agence avait elle-même pris en charge l’hébergement individuel.
Outre sa localisation, il y a plusieurs points forts à ce refuge :
– il est beau et se trouve dans un environnement incroyablement magnifique
– le pique-nique récupéré chaque jour et les repas sont tout simplement délicieux. Ceux qui me connaissent savent que je ne prends pas de photos de bouffe mais que je suis très gourmand. Je me suis régalé de spécialités italiennes faites maison pendant 3 jours.
Mon avis : ce que j’ai particulièrement apprécié lors de ce séjour
Autant le dire tout de suite, j’ai adoré ce voyage photo animalière avec Salva Fauna et j’aimerais beaucoup… Repartir avec eux . D’autant plus qu’ils organisent des voyages en Guyane (mon amour) et au Groenland !!!
Il y a plusieurs raisons à cette appréciation sans détour :
- Les promesses sont tenues :
Nous avons vu des dizaines d’animaux sauvages : aigles royaux, marmottes, chamois, bouquetins et même le Gypaète barbu par 2 fois !
Salva Fauna donne déjà 10% de ce que paient les clients à une association de défense des animaux sauvages. L’éthique qu’ils présentent sur leur site est aussi parfaitement respectée, ce que j’ai beaucoup apprécié lors de ce périple.
- La communication avant/après : les mails reçus sont clairs, les réponses aux questions sont rapides, les informations données précises.
- Le contact avec les guides est top et simple : Luca et Emilien ont été à nos petits soins du moment où ils nous ont pris en charge jusqu’au moment où nous nous sommes séparés. La communication est fluide, les échanges très sympas et la passion pour leur métier est visible et totale !
- J’ai pu bénéficier de super conseils techniques pour la photographie animalière qui m’ont permis de progresser à vitesse grand V. Merci Luca !
Au global, un séjour au top ! Je ne rêve que d’une seule chose : REPARTIR !
Quel matériel pour la photo animalière ?
Mon matériel pour la photo animalière :
– Un réflexe numérique Canon
– Un objectif Canon 100 – 400mm
On peut penser qu’avoir du matériel de haute qualité pour un voyage photo animalière est indispensable. Si on en a les moyens, c’est en effet gage de photo de qualité.
Cependant, pour avoir regardé les photos prises avec des appareils photo type « bridge » de qualité plutôt grand public, je dirais qu’avoir le top du top n’est pas indispensable et que ce type d’appareil reste tout à fait acceptable. En tout cas, ces appareils photo, avec leurs méga-zooms optiques et numériques, permettent à tout un chacun de s’éclater et s’approcher au plus près des animaux sauvages ; parfois même plus près qu’avec un télé-objectif !
Mes plus beaux clichés de ce voyage photo animalière
*Pour information, cet article a été réalisé à la demande de Salva Fauna. Je tiens à préciser que la ligne éditoriale et mon avis sur ce service restent indépendant. Voir la Charte du Blogueurs Voyage dont je suis signataire.